Face à la rigueur budgétaire, place au bon sens
La rigueur budgétaire vient de frapper un grand coup.
Le gel annoncé de 1,1 milliard pour la Sécurité sociale, et de 8 milliards pour l’État, pèse comme une menace directe sur la campagne budgétaire en cours, dont la publication est attendue en mai. Pour notre secteur, c’est une alerte rouge. Le risque est majeur : celui de voir encore une fois nos établissements et services pénalisés, nos professionnels découragés, nos concitoyens âgés oubliés.
Mais face aux contraintes, nous ne restons pas les bras croisés. Fidèle à son ADN, le Synerpa ne se contente pas de dénoncer. Il propose.
Nous avons bâti une plateforme de propositions concrètes, issue de vos réalités de terrain, de vos remontées, de votre expérience. Ces propositions ont un double objectif : améliorer l’efficience du système tout en libérant du temps pour ce qui compte vraiment – l’accompagnement des personnes âgées.
Nos pistes sont claires : alléger les procédures, éviter les redondances de reportings, optimiser la gestion des places en hébergement temporaire, mieux motiver les rejets de demandes, simplifier les CPOM, et surtout, appliquer enfin de manière cohérente la réforme des SAD.
Ce n’est pas qu’une question de chiffres. C’est un choix de société.
En simplifiant le quotidien des professionnels, nous répondons à une nécessité cruciale : redonner du souffle à des équipes épuisées, et rendre notre secteur à nouveau attractif. Car demain, ce sont des millions de Français qui auront besoin de nous. Serons-nous prêts ?
À l’heure où le Parlement s’apprête à examiner le projet de loi sur la simplification de la vie économique, j’en appelle à la responsabilité des décideurs. Nos propositions sont prêtes. Elles sont simples. Efficaces. Applicables. Et elles ont été construites pour concilier intérêt général et soutenabilité économique.
Alors, entendons-nous bien : ce que nous demandons, ce n’est pas une faveur. C’est du bon sens.