Les vagues de chaleur mettent à rude épreuve les professionnels du secteur, en particulier ceux en contact direct avec les résidents. Il est essentiel d’anticiper pour protéger la santé des équipes et répondre à l’obligation de sécurité qui incombe à l’employeur.
Une première mesure consiste à limiter autant que possible l’exposition à la chaleur. Cela peut passer par une réorganisation des horaires de travail, notamment pour les activités extérieures, la mise en place de rotations de poste, la réduction des tâches physiques lourdes ou du port de charges, et l’augmentation du nombre et de la durée des pauses, idéalement dans des zones rafraîchies ou climatisées.
Pour améliorer durablement les conditions de travail, plusieurs solutions techniques peuvent être mises en œuvre : ventilation, climatisation, déshumidification, ou encore isolation des surfaces chaudes.
Tous les salariés, y compris les intérimaires, nouveaux embauchés ou agents de manutention, doivent être informés et formés aux risques liés à la chaleur. L’information doit couvrir les réflexes essentiels (hydratation, pauses, vêtements adaptés) et les procédures d’urgence. La formation des sauveteurs secouristes peut être renforcée en lien avec le service de prévention et de santé au travail.
L’équipement joue aussi un rôle important : des vêtements de travail légers et de couleur claire doivent être mis à disposition.
Enfin, les situations individuelles doivent être prises en compte. Certaines pathologies, traitements ou situations particulières (comme la grossesse) peuvent justifier des recommandations spécifiques de la médecine du travail.
Intégrées dans le plan de prévention, ces mesures simples mais indispensables permettent de protéger les professionnels tout en maintenant la qualité de l’accompagnement.