Les 25 et 26 novembre derniers, le Synerpa Domicile était présent au Salon des services à la personne et de l’emploi à domicile, à Paris, sur un stand partagé avec la FESP. Ce rapprochement inédit a permis de porter collectivement les grands enjeux du secteur, dans une dynamique d’unité et de dialogue.
Le moment fort de cette édition a été la rencontre avec Charlotte Parmentier-Lecocq, ministre déléguée chargée des Personnes âgées et des Personnes handicapées. Nicolas Hurtiger, président du Synerpa Domicile, aux côtés de Loïc Gobé, président fraîchement élu de la FESP, y a rappelé avec force trois priorités : l’équité territoriale, pour garantir une offre de qualité sur l’ensemble du territoire ; des financements à la hauteur des besoins, pour répondre aux attentes croissantes des usagers et sécuriser les conditions de travail des professionnels ; et un choc de simplification indispensable pour libérer l’action des acteurs de terrain. Le message est clair : le dialogue est ouvert, les attentes sont fortes, l’action doit suivre.
Nicolas Hurtiger est aussi intervenu en direct sur Sud Radio pour alerter sur les réalités de terrain : surcharge dans les zones sous-dotées, glissement de tâches, poids administratif croissant. Il a appelé à décloisonner soin et non-soin et à garantir une offre accessible partout. Sur l’emploi, il a souligné le besoin de mieux accompagner les recrutements, de renforcer la formation continue et de développer la VAE dans une logique de simplification.
Le Synerpa Domicile s’est également mobilisé, avec l’ensemble des fédérations du secteur, contre la baisse du crédit d’impôt SAP. Le Synerpa Domicile s’est associé à la FESP, à la Fédésap, à la Fepem et au SPE pour demander le rejet de l’amendement prévoyant l’abaissement de 50 % à 45 % du crédit d’impôt sur les services à la personne. Une telle mesure aurait pour effet immédiat de fragiliser les ménages, d’accroître le travail dissimulé et de mettre en péril tout l’écosystème du domicile.
Enfin, lors d’un atelier consacré à l’attractivité, Nicolas Hurtiger a rappelé que, malgré un nombre élevé de candidatures, les recrutements restent difficiles et les périodes d’essai souvent non validées. Il a plaidé pour des partenariats renforcés avec France Travail, une meilleure qualité de vie au travail et le maintien des budgets formation comme levier de fidélisation.