Le 16 octobre dernier, la 4ᵉ édition de l’opération « Les Vieux méritent mieux » a rassemblé plus de 39 000 personnes dans toute la France – personnes accompagnées, proches aidants, professionnels et élus – pour affirmer une exigence claire : le grand âge doit devenir une priorité nationale.
Portée par un collectif de 20 fédérations et organisations, dont le Synerpa, cette mobilisation s’est traduite par :
- Une conférence de presse nationale à Paris, en présence de Jean-Christophe Amarantinis, président du Synerpa ;
- La publication d’une tribune dans Ouest-France, appelant à une action politique forte et structurée.
La tribune alerte sur l’ampleur de la transformation démographique à venir : la France comptera 21 millions de personnes de plus de 60 ans d’ici cinq ans, et près de 5 millions de plus de 85 ans en 2050. Le collectif appelle donc à l’adoption d’ici fin 2026 d’une loi de programmation pluriannuelle pour le grand âge, accompagnée d’un financement pluriannuel garanti, à hauteur de 1,6 % du PIB (soit 11,5 milliards d’euros supplémentaires par an) pour rattraper la moyenne européenne.
La réforme souhaitée doit s’articuler autour de cinq piliers fondamentaux :
- La liberté de choisir son lieu de vie ;
- L’exercice de la pleine citoyenneté jusqu’au bout de la vie ;
- Des professionnels en nombre suffisant, formés et reconnus ;
- L’accessibilité financière des accompagnements ;
- La prévention de la perte d’autonomie et l’adaptation des territoires et des infrastructures.
Lors de cette prise de parole, Jean-Christophe Amarantinis, président du Synerpa, a vivement critiqué la logique budgétaire actuelle, notamment le dispositif de réserve prudentielle, propos repris par Gerontonews : « C’est de l’enfumage, cela ne devrait pas