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 Non à un PLFSS de façade

 

Alors que l’examen du PLFSS 2026 est en cours, nous sommes clairement à l’heure des choix. Des choix cruciaux quant au modèle de société que nous souhaitons. Bien évidemment, ce n’est pas vous que je dois convaincre, mais bien les décideurs politiques. Sachez que je m’y attelle nuit et jour. Car les faits sont là, et pendant que la vie politique piétine, la vague démographique, elle, s’accélère. C’est pourquoi, lundi 27 octobre prochain, je tiendrai une conférence de presse pour porter au maximum nos alertes et infléchir sur les arbitrages en cours.

Notre diagnostic est sans appel. Nous sommes face à un PLFSS de façade qui ne répond pas à l’urgence du terrain.

Un ONDAM PA à + 4,6 % : une progression d’affichage qui ne rattrape pas des années de sous-indexation ou la réalité de l’inflation. Elle masque, une fois de plus, une dotation soins tenue trop bas, alors qu’elle conditionne la médicalisation, les recrutements et, au final, la qualité de l’accompagnement.

Un dispositif de réserve prudentielle qui n’a aucun fondement. Il s’agit clairement d’un mirage comptable devenu une tirelire pour financer les dépassements d’autres ONDAM. Ce dernier pénalise nos structures en les privant de moyens immédiatement mobilisables. On ne bâtit pas une politique publique avec des crédits non distribués.
Qu’il s’agisse également de l’hérésie de la modulation de la dotation soins, du gel des pensions de retraite, de l’incertitude quant à l’élargissement de la fusion des sections, de la remise en cause du CISAP ou encore de l’exclusion du privé de certaines mesures, tout cela ne fait que confirmer que nous sommes encore loin de la prise de conscience collective que nous appelons de nos vœux.

Je ne vous détaillerai pas ici la liste des nombreux combats que nous menons, vous ne les connaissez que trop bien, mais, face à un secteur privé commercial particulièrement attaqué, je tiens à vous assurer de ma détermination et de ma mobilisation.

Lundi matin sera l’occasion de continuer à défendre notre secteur et, par là même, les professionnels, les personnes accompagnées et leurs proches.

Jean-Christophe Amarantinis
Président du Synerpa