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Un contrat de confiance pour l’avenir du secteur

 

La mécanique budgétaire est enclenchée. Le compte à rebours a commencé, et avec lui, les premières annonces : 40 milliards d’euros d’économies attendus, la présentation d’un PLF et d’un PLFSS à venir d’ici le 14 juillet, un comité d’alerte mobilisé, une Cour des comptes inquiète sur l’ONDAM, et une commission d’enquête parlementaire qui tire la sonnette d’alarme.

Le décor est planté. La situation est grave et la rigueur est à l’ordre du jour. Mais, face à la transition démographique que connaît notre pays, peut-on sérieusement continuer de naviguer à vue ?

Le vieillissement n’est pas un sujet périphérique : c’est un enjeu central, et urgent. Nous devons dès maintenant poser les fondations d’un modèle soutenable. Cela passe d’abord par la préservation de notre maillage territorial. Sans cela, pas de réponse possible aux besoins croissants de demain. Et sur ce point, le front est uni : sous l’impulsion du Synerpa, via un communiqué de presse, 14 fédérations et unions professionnelles réclament, ensemble, un contrat de confiance pour sécuriser l’avenir du secteur.

Nous ne devons pas attendre 2030. C’est aujourd’hui que l’investissement s’impose.

Mais soyons lucides : les économies, à elles seules, ne suffiront pas. Il faut des réformes. Le Synerpa propose et soutient des solutions concrètes : une deuxième journée de solidarité, la mobilisation de l’épargne vers le secteur du grand âge, une meilleure affectation de la CSG, ou encore le recours accru à l’assurance dépendance.

Le gouvernement affirme être ouvert ? Nous sommes prêts. Prêts à dialoguer, à construire, à proposer. Car il en va de la pérennité de notre modèle social, et de notre capacité à garantir à chacun un accompagnement de qualité.

Comme toujours, je reste pleinement mobilisé pour porter notre parole, avec force et constance.